Entre Isere et Ain
27 10 2009
entre misère et vain,
venait à moi mon coeur,
dans les flots, roulés comme
elle, je perdais l’espoir.
pourtant il était tard,
et ses yeux avaient plu,
et du ciel avaient plus
l’air lunaire que les miens.
sa voix était posée
contre un morceau de ciel,
et tordait dans sa bouche
le monde envahit d’hommes,
qui perdraient pour toujours
la raison et la foi.
ou alors
corridor d’or sur l’eau d’où
monte en un décor…
le ciel est à genoux.et arabelle encore
Blanche emprisonnée,
Tu te fais la belle,
Dans les eaux moirées…roland pour finir
D’ambre et d’or bordé,
Fleuve où le ciel se mire.
Les feuilles se meurent.
la colline s’est coulée
dans l’ombre que l’été
a jeté sur l’automne
monotonie, gaieté,
sous le soleil atone
la pudeur a perlé
et là où tu t’étonnes
de sentir tes foulées
que le vent vient fouetter
tu t’arrêtes et frissonnes…
___
(puisqu’on me dit que ça cadre avec le haï-ku moi je fais comme d’habitude, c’est à dire ce que je veux… j’espère que ça marche !)
Jolie photo et très joli commentaire…
D’ambre et d’or bordé,
Fleuve où le ciel se mire.
Les feuilles se meurent.
Blanche emprisonnée,
Tu te fais la belle,
Dans les eaux moirées…
corridor d’or sur l’eau d’où
monte en un décor…
le ciel est à genoux.
···sonnet un peu diffus···
entre misère et vain,
venait à moi mon coeur,
dans les flots, roulés comme
elle, je perdais l’espoir.
pourtant il était tard,
et ses yeux avaient plu,
et du ciel avaient plus
l’air lunaire que les miens.
sa voix était posée
contre un morceau de ciel,
et tordait dans sa bouche
le monde envahit d’hommes,
qui perdraient pour toujours
la raison et la foi.
···
(merci, de me fournir encore un lieu d’inspiration, j’aime vraiment ce blog, vraiment ces pages, et vraiment avoir la chance de poser aussi facilement par ici… je me rencontre comme une onde revenant de la berge… merci !)